Tschokwe, Masque Cihongo

Tschokwe, Masque Cihongo

Date 
présumé début du XXe siècle
Dimensions
Hauteur : 34 cm (masque et sa couronne, sans le col), largeur (de la coiffe) : 39 cm
Collection
Art Tribal
État 
bon
Numéro d'inventaire
459
Prix 
sur demande / on request
Paiement en plusieurs fois possible sur demande.

Ce masque est appelé Cihongo, il est le pendant masculin, du masque Pwo, féminin.

Ils présentent l’un et l’autre une très grande proximité stylistique.

Le front, dégagé et bombé est marqué d’une croix de Saint-André stylisée, les oreilles sont ornées de boucles, les yeux mi-clos sont marqués de larmes, la bouche aux dents épointées est mise en valeur. Très belle patine caramel, présentant des restes de pigments rouges. 

Seul le chef ou le fils du Chef pouvait porter le Cihongo, représentation d’un esprit masculin évoquant la richesse, la force et la puissance. C’était l’esprit d’un notable qui était censé apporter prospérité au village mais également rendre la justice.

Comme pour tous les masques d’art tribal, il était une composante d’une tenue plus complète (l’opérant devant s’effacer derrière la figure de l’esprit qu’il incarne). D'après Manuel Jordan dans "Masks in Congo pages 190 & 191", les masques Cihongo sont la représentation d'un ancêtre masculin primordial. Ils sont ornés d'une grande couronne en forme d'éventail, faite de plumes.

Le danseur portait alors des crécelles afin de rythmer sa danse.

 

Le costume était lui composé d’une combinaison en raphia tricoté avec des manches longues et des collants, une jupe en fibres, portée par-dessus, rythmait, elle aussi, ses mouvements.

 

Tout comme le masque Pwo, il effectuait des tournées de danse et récoltait de nombreux dons de la part des villageois qui souhaitaient s’en attirer les graces.

 

Provenance : 

  • Collection privée française

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